Entre Pyrénées et Montagne Noire, située à plus de 250 mètres d’altitude, aux confins de la Piège et du Razès je suis blottie au creux de coteaux verdoyants.

Mon nom vient  de l’occitan «Cassanha» (chênaie) : je m’appelle: LA CASSAIGNE.

D’origine fort ancienne, probablement avant le Xème siècle, le centre du village était entouré de fortifications, protégées par des fossés. Si les fortifications ont disparu au fil du temps, si le centre du village a été détruit par un terrible incendie en 1896, la mare, vestige des anciens fossés n’a été comblée qu’au début des années 50.

Témoins d’un passé prestigieux, subsistent encore une tour d’angle avec un blason, une porte fortifiée datant du XIVème siècle et un vieux donjon de forme carrée dominant le village et abritant l’horloge. Quelques belles façades nous rappellent l’époque médiévale. L’église est un bel édifice de style roman, surmonté d’un élégant clocher gothique, très élancé. Elle abrite un superbe chemin de croix classé.

On fabriquait aussi à La Cassaigne des poteries qui étaient recherchées pour leur solidité. Mais si cette industrie a complètement disparu, Lacassaigne a repris sa vocation agricole et l’on peut voir au cours de belles ballades, autour du village, les champs et les vignes cultivés avec beaucoup d’amour par quelques exploitants agricoles.

Au début du siècle, la commune comptait près de 600 habitants, de nombreux commerces y étaient représentés : boucher, boulanger, cafetier, forgeron, coiffeur, cordonnier, épicier, laitier, marchande de volailles...

Ces commerces ont tout doucement disparu, d’autres professions se sont développées : artisans, maçons, publiciste.

La Cassaigne offre, en plus de sa richesse historique, une particularité géographique : elle se situe en effet sur la ligne du partage des eaux de l’Océan et de la Méditerranée.

Aujourd’hui avec une population de 190 habitants, soit une augmentation de plus de 30 % par rapport au recensement de 1990, La Cassaigne connaît un renouveau et un rajeunissement de sa population, dues, en partie à l’engouement des gens pour la campagne, à la proximité de l’autoroute des deux mers, mais aussi au dynamisme de ses habitants et à sa qualité de vie.
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